Hitoire et développement de la commune

La première mention de Mhère date du 12è siècle (Meera), on trouve ensuite Mehers au 13è siècle. En morvandiau, la ville se nomme Méy. Le nom de Mhère viendrait de Mercure dont le culte était célébré à proximité ou de Meix (qui signifie métairie).

Sous l’ancien régime, la ville dépendait du comté de Château-Chinon et du bailliage de Lormes.

La commune comptait environ 700 habitants. La majorité des habitants cultive la terre, tandis que les plus aisés font commerce de bêtes et de bois. La commune avait 2 foires par an.

La population de Mhère commence à augmenter de manière significative. C’est également à partir de ce moment que la commune accueille les enfants de l’assistance publique, et ce, jusqu’à la fin du 19ᵉ.

Vers la moitié et jusqu’à la fin du 19ᵉ siècle, Mhère compte plus de 1300 habitants et organise 6 foires par an dont 4 à Enfer. Entre 6 et 9 aubergistes et cafés y sont également installés. C’est à cette période que le conseil municipal décide de construire la nouvelle Eglise.

Suite à la révolution industrielle et durant tout le 20ᵉ siècle, la population de la ville diminue avec l’exode rural et le développement des machines dans l’agriculture. De ce fait, le nombre de commerces et de café diminue également. À la fin du siècle, il n’y a plus aucun commerce sur la place du village.

En 2008, la municipalité entreprend de louer un bâtiment communal afin de rouvrir un lieu de vie au Bourg. Le Bar-restaurant (Chez Léonie) est toujours ouvert actuellement. En 2020 la ville compte 6 créations d’entreprises et répertorie 56 activités (dont 18 agricoles).